Ce mardi 11 février 2025, lors du Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle, Sundar Pichai, PDG de Google, et Anne Vincent-Salomon, directrice de l’Institut des Cancers des Femmes (Institut Curie), ont dévoilé un partenariat ambitieux. Objectif : améliorer la détection et le traitement des cancers féminins grâce aux avancées en intelligence artificielle (IA).
Des chiffres alarmants 🚨
En France, environ 78 000 femmes sont diagnostiquées chaque année pour des cancers du sein ou gynécologiques, entraînant près de 20 000 décès. Face à ces enjeux majeurs, Google apporte sa technologie pour prédire la progression de la maladie et personnaliser les soins.
Former et innover 🎓
L’accord ne se limite pas à la recherche. Google forme les professionnels de santé de l’Institut Curie aux outils IA. Parallèlement, l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL), un consortium regroupant onze institutions académiques et de recherche, bénéficie d’un financement de 2,2 millions de dollars pour accélérer les innovations en oncologie grâce à ses doctorants et chercheurs.
Sensibilisation via YouTube 🎥
L’Institut Curie intensifie aussi ses efforts d’information en s’associant avec YouTube pour lutter contre la désinformation et sensibiliser à travers la chaîne YouTube de l’Institut Curie et celles des partenaires comme l’Inserm, l’AP-HP et la Fondation pour la recherche médicale.
Vers une médecine sur mesure
Cette collaboration incarne une convergence unique entre innovation scientifique et expertise technologique. Elle ouvre une voie nouvelle pour des traitements plus efficaces et accessibles.
Les cancers féminins, notamment le cancer du sein et les cancers gynécologiques, sont au centre de cette initiative.
Elle prédit l’évolution des maladies et personnalise les traitements en s’appuyant sur de vastes ensembles de données médicales.
Google fournit des technologies d’IA, forme les professionnels de santé et finance la recherche via l’Université PSL.
Non, l’IA est un outil d’aide au diagnostic et à la personnalisation des soins. Les décisions médicales restent humaines.
Potentiellement toutes, grâce à la capacité de l’IA à analyser de grandes quantités de données pour détecter des maladies complexes.