C’est quoi ce fact-checking dont veut se débarrasser Mark Zuckerberg sur Facebook et Instagram ?

Découvrez ce qu’est le fact-checking, sa mission face aux fake news et pourquoi Mark Zuckerberg veut l’éliminer sur Facebook et Instagram.

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Tl;pl (trop long ; pas lu)

  • Le fact-checking consiste à vérifier la véracité des informations diffusées en ligne ou dans les médias.
  • Sa mission principale est de détecter et limiter les fake news, notamment sur des sujets sensibles comme la santé ou l’environnement.
  • Grâce à des partenariats avec des organismes spécialisés, il contribue à préserver la fiabilité des informations accessibles au public.
  • Les partenaires de Meta en France pour le fact-checking sont 20 Minutes, Les Décodeurs du Monde, L’Agence France Presse et Les Observateurs de France 24.

Le siège mondial de Meta a récemment été le théâtre d’un bouleversement : le 7 janvier 2025, Mark Zuckerberg a annoncé la fin du fact-checking aux États-Unis, une initiative qui soulève autant de questions qu’elle suscite de controverses. Mais au juste, c’est quoi le fact-checking ?

Une pratique pour traquer les fausses informations

Le fact-checking, ou vérification des faits, consiste à examiner la véracité de données, déclarations et affirmations publiées en ligne ou dans les médias. En partenariat avec des organisations externes, les plateformes comme Facebook utilisent ces vérificateurs pour détecter les fake news, en particulier sur des sujets sensibles tels que les politiques publiques, la santé ou l’environnement. Le but ? Protéger les internautes de la désinformation.

Par exemple, en France, Méta s’appuie sur quatre partenaires identifiés (20 Minutes, Les Décodeurs du Monde, L’Agence France Presse – ou AFP – et Les Observateurs de France 24) pour identifier les fake news.

Pourquoi Meta abandonne le fact-checking ?

Selon Mark Zuckerberg et Joel Kaplan, responsable des affaires mondiales de Meta, le fact-checking était devenu un levier de censure. Des contenus « inoffensifs » auraient été étiquetés à tort comme mensongers, provoquant un mécontentement croissant chez certains utilisateurs.

Meta souhaite miser sur un modèle participatif inspiré des « Notes de la Communauté », un système où les utilisateurs eux-mêmes évalueront la crédibilité des publications, à l’image de ce qui se fait sur X (anciennement Twitter).

Un enjeu crucial pour la société

Avec la popularité des réseaux sociaux, le fact-checking joue un rôle vital pour maintenir un espace numérique fiable. Son abandon par Meta relance le débat sur la frontière entre modération et liberté d’expression. Ce virage pourrait certes élargir la diversité des opinions, mais risque aussi d’amplifier la désinformation.

À noter que, pour l’instant, la France n’est pas concernée par cette décision en raison du règlement européen sur les services numériques, ou Digital Services Act, imposant au niveau Européen des règles strictes en matière de modération.

Une décision qui montre à quel point réguler l’information en ligne demeure un défi complexe, où les enjeux technologiques, sociaux et éthiques s’entremêlent.

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