Depuis janvier 2025, la vignette verte disparait au fur et à mesure du pare-brise des voitures en France. Ce changement majeur dans la gestion de l’assurance auto introduit un nouveau document temporaire crucial pour les automobilistes : le « Mémo ». En attendant son enregistrement dans le Fichier des Véhicules Assurés (FVA), il est indispensable de l’avoir à portée de main en cas de contrôle routier.
Le FVA devient l’outil principal des forces de l’ordre pour vérifier qu’un véhicule est assuré. Via le numéro d’immatriculation, les agents accèdent instantanément aux informations essentielles, notamment le nom de l’assureur et la validité du contrat. Cette transition numérique vise à simplifier les démarches et renforcer la sécurité routière en éliminant les risques de fausses attestations.
Cependant, durant les 72 heures nécessaires aux assureurs pour mettre à jour ce fichier informatisé après une modification de son contrat d’assurance ou une nouvelle souscription, le Mémo, fourni temporairement par l’assureur, est obligatoire. Il peut être présenté en version papier ou numérique.
Si le système promet efficacité, les critiques ne manquent pas. Les risques, notamment d’un point de vue cyber-sécurité, inquiètent et certains dénoncent une complexité accrue pour les personnes peu familières avec le numérique. Malgré ces défis, cette évolution marque un pas vers une mobilité plus innovante et sécurisée.
Le FVA est une base de données regroupant les contrats d’assurance auto en cours en France. Les forces de l’ordre l’utilisent pour vérifier l’assurance des véhicules via leur immatriculation.
Oui, le Mémo, fourni par l’assureur, est obligatoire si le FVA n’a pas encore été mis à jour. Il sert de document temporaire pour prouver la validité de l’assurance.
Les assureurs ont un délai de 72 heures pour enregistrer une modification ou une souscription d’assurance dans le FVA. C’est à cause de ce délai que l’usage du Mémo peut être nécessaire.